Un soldat russe a violé Kateryna, 19 ans, de Marioupol, dans un appartement vide
Kateryna, 19 ans, a été évacuée de Marioupol vers Varsovie. Le soldat tchétchène l’a violée pendant les hostilités dans sa ville natale.
Le petit ami de Kateryna étant parti travailler à l’étranger juste avant l’invasion à grande échelle par la Russie, elle a vécu avec sa famille. Pendant les premières semaines, la jeune fille et d’autres civils se cachaient dans le sous-sol . Le 26 mars, deux combattants tchétchènes sont entrés dans l’abri. Les militaires ont dit qu’ils vérifiaient les documents.
Kateryna se rappelle que les soldats russes portaient des cagoules, étaient armés et avaient l’air saoul. Kateryna a éveillé l’attention de l’un des occupants. Il a posé sa main sur sa joue et lui a demandé son nom. Le soldat lui a dit de monter à l’étage pour un examen. La jeune fille a dit qu’elle avait peur de sortir, mais le criminel l’a conduite dans un appartement vide au deuxième étage. Là, l’homme a violé Kateryna. Lorsqu’elle le suppliait à genoux de la laisser partir, l’occupant a menacé de la tuer.
L’ami de Kateryna, Artem, 38 ans, employé de l’usine Azovstal, a confirmé son histoire. Il est revenu au sous-sol après avoir rendu visite à sa mère, blessée par un éclat d’obus, à l’hôpital. Artem a entendu les témoins dire que c’était un soldat russe qui avait fait sortir Kateryna. « Il y avait d’autres hommes dans le sous-sol qui auraient pu l’aider, mais ils avaient aussi peur », a dit l’homme.
En avril, Kateryna, Artem et trois amis de la famille ont été évacués. Pour sauver leur vie, ils ont traversé les postes de contrôle russes, se sont rendus en Lettonie et en Lituanie, et puis en Pologne. Cependant, même en sécurité, la jeune fille n’a pas signalé à la police le viol qu’elle a subi. Kateryna dit qu’un jour elle osera, mais elle n’a pas vu le visage du criminel et ne sait rien de lui. Malgré tout, la jeune fille espère que l’occupant sera puni.
L’histoire de Kateryna a été publiée par The Washington Post.